EPISODE 38 -  Quels sont les métiers de passion ? Doit-on forcément faire de sa passion son métier ? Et si oui, comment faire de sa passion son métier ? Et pourquoi parle t'on autant de passion dans le travail aujourd'hui ?  Le mot passion est sur toutes les langues et cela vaut notamment pour nos métiers : dans cet épisode spécial, pas d'interview mais une réflexion sur le rapport que nous entretenons entre nos passions et nos métiers.  On parle de reconversion, quête du métier parfait, de différences entre hobby personnels et professionnels, recrutement sur le critère de la passion, valorisation de l'engagement et développement personnel. Que vous ayez déjà fait de votre passion votre job, que vous soyez à la recherche de ce qui vous fera vibrer au travail ou que vous soyez à l'aise à l'idée de séparer vos passions persos de votre métier, cet épisode vous fera certainement réfléchir ! Comme dans les épisodes de la saison 2, je vous propose de poursuivre la réflexion avec quelques articles et podcasts (références ci-dessous). Très bonne écoute ! Si l'épisode vous plaît, mettez 5 étoiles et laissez un commentaire sympa sur votre application d'écoute. Production, animation et réalisation : Laura Pironnet Référence : le podcast "Pourquoi pas moi ? " ; le livre "Et si je changeais de métier ? " ; le podcast ; l'entreprise Somanyways ; le site de l'édition française de Harvard Business Review ; l'article des Echos Start sur les reconvertis  Musique : La Musique Libre, La Grande Table, N.Y. Tedd Instagram : @intothejob.podcast

Into the job

#38 Les métiers passion

EPISODE 37 - A la découverte du métier de comédien Il y a des métiers qui ont un effet whaou. Ils fascinent, ils mettent des paillettes dans les yeux. On sait pourtant que tout n’est pas glamour dans ces métiers, car, vous vous en doutez, ils ont tous des travers. Pourtant, ils continuent d’impressionner et on aurait envie de leur poser mille questions. On prend le temps, et ça tombe bien. Car on a pas toujours le temps, ni même le courage de poser toutes nos questions, à ceux et celles qui exercent des métiers bien loin de notre propre réalité. Encore plus lorsque le métier impressionne. Benoît, que vous avez aussi pu entendre dans l’épisode 31, a l’habitude de provoquer une sorte de fascination lorsqu’il parle de sa vie au travail. Car en plus d’être mannequin, qui est déjà un métier qui fascine, Benoît est comédien. Comédien dans des pièces de théâtre, des comédies musicales mais aussi pour la publicité. Vous l’avez peut-être même déjà aperçu au détour d’une affiche ou d’une page de pub à la télé. Lorsque je l’ai interrogé au printemps 2021, les théâtres et les scènes étaient vidées de leur public, mais ça ne l’a pas empêché de me raconter à quoi peuvent ressembler les journées de comédien, depuis le casting jusqu’aux tournées de promotion. Les planches en guise de bureau et des tournées à n’en plus finir. Benoît revient en détails dans l’épisode sur son expérience dans le rôle principal de la comédie musicale britannique Bodyguard. Un programme qui change pour beaucoup d’entre nous ! Si le métier peut faire rêver, on sait aussi qu’il peut être précaire, voire néfaste - c’est une réalité et Benoît en parle en deuxième partie d’épisode. Encore une fois, j’ai passé un super moment avec Benoît. Promis, vous non plus vous ne vous ennuierez pas - vous risquez même d’y prendre goût.  Production, animation et réalisation : Laura Pironnet Référence : Le site de Benoît (avec sa biographie, des photos et vidéos) ; le site de la comédie UK The Bodyguard   Musique : La Musique Libre, La Grande Table, N.Y. Tedd Instagram : @intothejob.podcast

#37 Benoît, comédien

EPISODE 36 - Rdv dans les coulisses du métier de météorologue S’il y a bien un sujet de conversation auquel personne n’échappe, c’est bien celui-là. La météo. Le beau et le mauvais temps, ça permet de briser la glace, de combler un blanc, ou encore d’évoquer des souvenirs. D’une certaine façon, ça nous rassemble et ça nous occupe. Il y a ceux et celles qui regardent leur application météo dès le réveil sur leur portable, ceux et celles qui ouvrent leur fenêtre en estimant si oui ou non ils prennent leur parapluie. Il y a aussi ceux et celles qui, à l’approche des vacances, vérifient frénétiquement que le soleil annoncé sera toujours bien de la partie. Et enfin, il y a ceux et celles dont c’est le job ! Pour cet épisode, je vous propose de découvrir les coulisses de ceux et celles qui font la météo. Et pour ça, quoi de mieux que de s’adresser à un passionné et professionnel du sujet : François travaille depuis 15 ans chez Météo France et on ne peut pas rêver de meilleur interlocuteur pour comprendre le métier. D’ailleurs, il fait partie de ceux en contact quotidien avec les médias nationaux et régionaux pour parler des grands phénomènes météorologiques qui nous touchent. Alors que fait concrètement un météorologue de ses journées ? Est-ce qu’il passe son temps à étudier de savants calculs ou à regarder le ciel pour prévoir la météo du lendemain ? Et est-ce qu’il peut vraiment anticiper toutes les tempêtes et tous les orages à l’avance ? Promis, vous aurez les réponses à toutes ces questions.  En bonus, François nous raconte ses deux années passées en confinement en  Antarctique pour étudier le climat local, entre montgolfières et manchots. Et ça devrait vous changer de votre quotidien au travail !! Production, animation et réalisation : Laura Pironnet Référence : Météo France ; Le compte Twitter de François  Musique : La Musique Libre, La Grande Table, N.Y. Tedd Instagram : @intothejob.podcast

#36 François, météorologue

EPISODE 35 - A la découverte du quotidien des sages-femmes ! Il y a des métiers qui nous paraissent loin de notre vie quotidienne. C’est d’autant plus vrai pour certains métiers que l’on ne sera peut-être jamais amené à fréquenter, pour pleins de raisons différentes. Si par exemple, vous n’avez pas d’animaux, vous n’avez pas de raison de rencontrer un vétérinaire. Si vous ne subissez aucun litige, ce que je vous souhaite, vous n’allez pas avoir besoin d’un avocat. Ou si vous ne faites pas réaménager votre intérieur ou votre bureau, il y a peu de chance que vous ayez à côtoyer un architecte d’intérieur.  Ce jeu de rencontre dépend beaucoup de qui on est, de là où on habite, de ce que l’on fait soi-même au quotidien, de nos habitudes, nos choix ou nos envies. Et puis, il y a des moments de vie particuliers.  Pour le métier que je vous propose d’explorer aujourd’hui, même si tout le monde en a forcément entendu parler, même si ce métier existe depuis la nuit des temps, il se trouve qu’on n’a pas tous et toutes à le fréquenter.  Ce métier que je vous invite à découvrir avec moi aujourd’hui, c’est celui de sage-femme. Car oui, on n’a pas tous l’occasion de cotoyer des sages-femmes : alors déjà, il y a plus de chances que vous en connaissiez si vous êtes une femme. Pour les hommes, ils vont surtout avoir l’occasion d’en croiser lors d’un suivi de grossesse ou d’un accouchement. Et puis, même pour les femmes, il y a toutes celles qui n’ont pas envie ou pas encore eu l’occasion d’attendre un enfant.  A côté de ça, et c’est une fausse-idée que moi-même j’avais, le métier de sage-femme se limite pas du tout au seul suivi de la grossesse. En fait, il concerne toute la vie gynécologique des femmes, c’est beaucoup plus large que ce que l’on peut penser.  Fanny est l’une des 23 000 sages-femmes à exercer en France. Et contrairement à la majorité, elle n’exerce pas au sein d’un hôpital public ou d’une maternité. Elle travaille en libéral au sein de ce que l’on appelle une maison de naissance. Pour ceux et celles qui se disent “Mais c’est quoi une maison de naissance ?”, je vous rassure, Fanny l’explique en tout début d’épisode et bien entendu elle vous partage son quotidien et sa vision de son métier. Alors que le métier de sage-femme soit très loin de votre réalité, ou que vous soyez enceinte ou que vous ayez une amie, une cousine, une soeur enceinte, c’est forcément le moment d’écouter cet épisode. Parce que croyez-moi, il y a un sacré nombre de stéréotypes autour de ce métier. Bonne écoute ! Production, animation et réalisation : Laura Pironnet Référence : Maison de naissance du CALM  Musique : La Musique Libre, La Grande Table, N.Y. Tedd Instagram : @intothejob.podcast

#35 Fanny, sage-femme

EPISODE 34 - Découvrez le métier de soigneur animalier ! Est-ce que vous n’avez pas rêvé un jour de côtoyer des animaux sauvages ? De les approcher de plus près ? Voire de les toucher et de devenir plus proche d’eux ?  Alors oui, vous avez peut-être adopté un chat, un chien, un hamster ou même un cheval, mais je vous parle là d’animaux qu’on ne trouve pas dans nos habitats naturels. Vous pouvez les croiser dans des parcs animaliers, des zoos ou des réserves. Mais ces animaux sauvages, vous les voyez au travers de vitres, de cages, ou à plusieurs dizaines de mètres sur des ilots protégés. Certains, dont c’est le métier, passent leur journée à leurs côtés et à s’en occuper. Et dans cet épisode, vous l’aurez peut-être deviné, je vous emmène avec moi direction le Zoo de La Palmyre, pour mieux comprendre ce qui se cache derrière le métier de soigneur animalier. Sur les 55 employés à temps plein, le zoo compte une quarantaine de soigneurs, autant dire que s’il y a bien un endroit pour mieux comprendre le métier, c’est là-bas. Janick fait partie de l’équipe de soigneurs animaliers et j’imagine qu’il fait partie des plus anciens car il y travaille depuis 30 ans.  Je suis allée le retrouver dans son bâtiment, alors qu’il finissait de préparer les derniers repas des ouistitis, tamarins, lémuriens, colorés et cercopithèques dont il s’occupe tous les jours.  Pour l’interview, nous nous sommes installés dans un autre bâtiment, au milieu des enclos vitrés de la singerie (oui, c’est bien comme ça qu’on appelle l’endroit !) avec quelques lémuriens roux en guise de premiers auditeurs. Et face à nous, vue sur plusieurs ilôts et quelques groupes de lémuriens, et au loin les flamants roses. Je pense sincèrement qu’il doit s’agir de la meilleure vue de tous les enregistrements d’Into the job.  Alors, c’est tout le paradoxe de ce métier et Janick l’explique très bien. Le soigneur animalier est à la fois très proche de ses animaux, il connaît leur personnalité, leur position dans le groupe mais aussi leurs petites habitudes.  Et dans le même temps, on est très loin de l’image des passionnés d’animaux qui les prennent dans les bras, les câlinent ou les caressent comme ils veulent. On parle de métier passion, et dans le même temps, le contact direct est aujourd’hui proscris par les professionnels du secteur. Je dois avouer, ça peut paraître étrange pour un métier dont le nom même est composé du mot « soin ».  Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir la réalité du métier de soigneur avec Janick. Un épisode un peu plus court que les autres, mais un quotidien de métier tout aussi passionnant. Bonne écoute ! Production, animation et réalisation : Laura Pironnet Référence : Zoo de La Palmyre  Musique : La Musique Libre, La Grande Table, N.Y. Tedd Instagram : @intothejob.podcast

#34 Janick, soigneur animalier

EPISODE 33 - Découvrez le métier de marin-pêcheur ! Il y a des métiers qui sont à la fois pleins de routines et d’autres qui nous semblent plus vivre dans l’instant présent. On pourrait dire d’un boulanger par exemple qu’il a un quotidien un peu plan-plan, à faire tous les matins ses fournées de croissants et de baguettes, là où un policier peut sembler avoir des journées plus propices aux sensations fortes.  Comme souvent, la réalité n’est pas si facile à catégoriser, et le métier que je vous propose d’explorer aujourd’hui nous le prouve bien : à la fois routinier et soumis aux caprices de la réalité, il échappe à pas mal des catégories que l’on aime bien appliquer aux métiers qui nous entourent. Dans cet épisode, je vous emmène découvrir le quotidien de Sandrine, qui est marin-pêcheur. Elle exerce en famille à bord de son navire, le Goelo, rattaché au port de Royan, en Charente-Maritime.  Alors tout de suite, quand on pense au métier de marin-pêcheur, on s’imagine un peu une vie rythmée pleine de péripéties, avec beaucoup de mouvements. Sandrine sait bien l’intérêt que suscite son métier, qui a un parfois même un petit côté “pirate” comme elle le dit.  Bien loin du quotidien des métiers tertiaires, qui sont beaucoup plus représentés aujourd’hui. Je suis même prête à parier que très peu d’entre vous connaissent personnellement un marin-pêcheur.  Pourtant, il était entre 30 et 40 000 marins à pratiquer en France en 2017, sur des activités que l’on peut séparer entre la pêche, le commerce, les cultures marines et ce que l’on appelle la plaisance professionnelle.  Sandrine, elle exerce le métier de marin-pêcheur, et dans cette même catégorie, on distingue encore plusieurs activités, comme la pêche côtière, la pêche au large, la grande ou la petite pêche, qui dépendent soit des marées, soit du lieu, voire de la taille du bateau.  Et aussi éloigné que ce métier peut paraître de nos vies parfois plus citadines, parfois plus monotones ou parfois plus sociales, je peux déjà vous dire qu’il ne manque pas de routines. Tous les matins, Sandrine sait ce qu’elle doit faire, depuis la mise en route de son navire jusqu’au retour à la Criée. Entre chorégraphie bien orchestrée et vie en mer, je vous laisse découvrir la vraie vie d’une marin-pêcheur pendant les quarante prochaines minutes. Très bonne écoute à vous ! (Si vous écoutez bien, vous entendrez le vent fort que nous avions le jour de l'enregistrement... ce sont les conditions du réel depuis un port de pêche ! Un peu plus de réalité dans vos oreilles !). *Si cet épisode vous a plu, n'oubliez pas de laisser un commentaire et 5 étoiles sur Apple Podcast ! Ca ne vous prend qu'une minute et ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Production, animation et réalisation :Laura Pironnet Référence :Port de pêche et criée de Royan, Poiscaille Musique :La Musique Libre, La Grande Table, N.Y. Tedd Instagram :@intothejob.podcast

#33 Sandrine, marin-pêcheur

EPISODE 32 - Découvrez le métier de parfumeur créateur ! Quand je pense au parfum, je me dis surtout que nous avons tous un rapport différent aux odeurs. Il y a d’abord les odeurs que l’on aime, celles que l’on n’aime pas, et là c’est comme les goûts et les couleurs, ça se discute pas trop. Je me dis ensuite que c’est souvent nostalgique et que le pouvoir des parfums, c’est de nous ramener en arrière, de nous rappeler quelqu’un ou de nous transporter ailleurs, comme la madeleine de Proust. Et dans tout ça, il y a ceux et celles qui ont le pouvoir de créer ces émotions et ces impressions, qui souvent très fortes et très intimes. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode d’Into the job. Je suis Laura et dans ce podcast, je vous emmène avec moi découvrir la réalité des métiers qui nous entourent. Et aujourd’hui, je vous propose de mieux comprendre le métier de parfumeur. Alors, on dit aussi créateur de parfum ou même nez, comme le nez avec lequel on sent. C’est un métier dont on parle de plus en plus et qui fait souvent rêver.  Et pour nous en parler, j’ai eu la chance d’interroger Daniela, Daniela Andrier, qui est parfumeur depuis plus de 30 ans chez Givaudan. Alors, elle a composé de très nombreux parfums, dont certains ne vous seront sûrement pas inconnus. Elle est notamment la créatrice de L’Homme Prada, La Femme Prada, Le Monde est beau de Kenzo, Angélique noire de Guerlain, Eau de parfum de Gucci, L’Eau bleu de Miu miu et des dizaines d’autres. Ce qui est drôle, c’est qu’avant de lancer l’enregistrement avec elle  , j’ai même appris qu’elle était la créatrice de mon parfum fétiche, celui que je portais à ce moment-là… et ça a été une très belle surprise, car c’est pas souvent qu’on rencontre les créateurs de ce que l’on porte.  Dans cet épisode, vous allez l’entendre on navigue entre poésie et réalité du métier. Entre belles histoires et business, entre émotions et impératifs clients. Pour beaucoup, ça peut vous paraître complètement opposé, mais Daniela l’explique très bien. Et ça se ressent même dans ses réponses, à la fois très pragmatiques et en même temps chimériques.  Comme toujours, le métier n’est pas aussi facile à appréhender que ce que l’on croit. Allez, je vous laisse tout de suite découvrir à quoi ressemble la vie d’une créatrice de parfum avec Daniela, très bonne écoute ! *Si cet épisode vous a plu, n'oubliez pas de laisser un commentaire et 5 étoiles sur Apple Podcast ! Ca ne vous prend que 3 minutes et ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Production, animation et réalisation : Laura Pironnet Référence : Givaudan Musique : La Musique Libre, La Grande Table, N.Y. Tedd Instagram : @intothejob.podcast

#32 Daniela, parfumeur créateur

SAISON 4 - Pour débuter cette nouvelle saison du podcast, je vous emmène à la découverte du métier de mannequin ! Il y a des métiers qui ne passent pas inaperçus. Lorsqu’on dit leur nom, généralement on ne peut s’empêcher d’être surpris et d’en demander plus. Dans tous les cas, ils ne nous laissent pas indifférents, qu’on les envie ou qu’on les observe avec plus de défiance.  Pour parler du métier du mannquin, j’ai eu la chance de rencontrer Benoît. La première fois qu’on m’a parlé de lui, je suis allée sur son site, benoitmarechal.fr et j’avoue y être restée un moment, à regarder toutes les pages. Alors, c’est ça, la vie d’un mannequin ! Si vous vous y rendez vous aussi, vous le verrez, Benoît n’exerce pas seulement le métier de mannequin, mais dans cet épisode, je lui ai demandé de me parler de cette activité précise, qu’il exerce depuis plus de 20 ans.  Ils ne sont pas si nombreux en France, du moins à en vivre.. Les chiffres datent, il semblerait qu’en 2015, ils étaient un peu plus de 8000 à être mannequins salariés (l’équivalent du nombre d’habitants de Chamonix ou de La Grande Motte, si vous voulez un comparatif !).  Revenons au métier de mannequin qui ne nous laisse pas indifférent. Est-ce que c’est leur faible représentation qui fascine ? La difficulté pour percer et se faire une place ? Les défilés et photos de mode dans des magazines qui occupent l’imaginaire collectif ?  Et vous, quand on vous dit mannequin, vous pensez à quoi ?  C’est à la fois avec pas mal de naïveté et en essayant de balayer tous les clichés bien accrochés à ce métier que j’ai interrogé Benoît. Il m’a fait comprendre à quel point la vraie vie des mannequins ne peut pas se résumer à toutes ces images qu’on s’en fait. Je vous l’accorde, elle est loin du quotidien de la plupart d’entre nous, mais pas toujours comme on se l’imagine.  Bonne écoute ! *Si cet épisode vous a plu, n'oubliez pas de laisser un commentaire et 5 étoiles sur Apple Podcast ! Ca ne vous prend que 3 minutes et ça m'aide beaucoup à faire connaître le podcast. Production, animation et réalisation : Laura Pironnet Référence : benoitmarechal.fr Musique : La Musique Libre, La Grande Table, N.Y. Tedd Instagram : @intothejob.podcast

#31 Benoît, mannequin

 Une impression de déjà vu. Ce deuxième confinement de fin d’année 2020 nous donne cette sensation d’avoir déjà vécu la même chose, tout en étant dans un autre état d’esprit, dans d’autres conditions. Pour exercer nos métiers, nous avons repris les habitudes de la première période de confinement : coincée dans nos appartements ou  maisons, toujours au bureau ou sur le terrain mais masquée, ou à l’arrêt sans rien maîtriser, etc. Certains n’ont même pas eu le temps de reprendre une activité normale que le deuxième confinement est arrivé.  Bienvenue dans la deuxième partie de l’épisode hors-série sur nos métiers face à la crise. Cet épisode vient clore dans le même temps la 3ème saison du podcast et aussi la fin de cette année si particulière pour tous et pour nos métiers. Dans cette deuxième partie, vous allez entendre deux précédents invités du podcast, qui se sont cette fois-ci confiés sur leur quotidien des derniers mois. Deux métiers très différents certes, qui ont chacun vécu la situation à leur manière, avec leurs propres contraintes. L’un a complètement été mis à l’arrêt, il s’agit de Jérémie, chanteur au Chœur de l’Armée française, que vous avez pu entendre dans l’épisode 7. L’autre n’a pas arrêté, et son activité a même redoublé au sein des deux centres hospitaliers où elle exerce. Vous l’avez peut-être reconnue, il s’agit de Sirima, médecin pneumologue, que j’ai interrogée dans l’épisode 26.  Le milieu du spectacle et le milieu médical ont chacun été touchés à leur façon et les témoignages, toujours à distance, de Jérémie et Sirima sont des précieuses démonstrations de nos manières de nous adapter à l’inattendu.   Alors pour ce dernier épisode de la saison, je vous souhaite une très bonne écoute.  Animation : Laura Pironnet

#30 Les métiers face à la crise [2/2]

  Comment en 2020 parler de son quotidien au travail sans prendre en compte tous les changements et aménagements qu’on a chacun et chacune connu dans nos métiers ? Comment prétendre qu’une journée de travail aujourd’hui est exactement la même qu’il y a un an ?  Ces questions, je me les suis posées en réfléchissant au podcast : malgré nous, malgré toute notre volonté pour revenir comme avant, il est devenu impossible de demander à mes invités de me parler de leur quotidien au travail sans prendre en considération tous les changements de l’année 2020, depuis l’arrivée du coronavirus. Chacun a dû s’adapter, prendre sur soi, se réinventer pour continuer à faire tourner son business, pour continuer à faire son travail au mieux, et parfois pour continuer à travailler tout court. Dans cet épisode et dans celui qui suit, je vous propose de retrouver certains des professionnels invités que vous avez déjà pu entendre dans le podcast. Aujourd’hui, vous pourrez reconnaître Fabien, chef cuisinier au restaurant Le 133 à Bordeaux, de Camille, professeure d’une classe de CM2 en école REP (Réseau d’Education Prioritaire) et de Pierre Montserant, artisan fondateur de la boutique de patines et de soins du cuir du même nom. Depuis que je les ai interrogés dans la première saison, leur quotidien a été bousculé et ils ont chacun adapté leur organisation, leurs pratiques, leurs priorités. Le changement, surtout imposé de façon aussi brutale, nous pousse à nous réinventer, parfois pour le meilleur. Certains ont gardé de nouvelles habitudes, même après le 1er confinement, tandis que d’autres n’ont pas eu d’autres choix que de revenir à leurs anciennes méthodes.  Aujourd’hui, je vous propose de retrouver Fabien, Camille et Pierre dans un format différent, confinés mais toujours à l’action derrière leur micro. 

#29 Les métiers face à la crise [1/2

 Bienvenue dans un nouvel épisode d’Into the job.   Je dois avouer que j’étais assez impressionnée à l’idée d’interroger une architecte. Et quand j’ai appris que Sophie, mon invitée, travaillait sur les Champs Elysées, ça n’a rien arrangé. Derrière la façade haussmannienne, après les grands miroirs de l’entrée et les deux étages qui m’ont mené jusqu’au bureau parisien de Studios Architecture, Sophie m’attendait. Et à peine après quelques minutes d’échanges, j’ai été très touchée par son humilité et par la philosophie humaniste et respectueuse qu’elle partage au quotidien dans son travail. Elle fait partie des quelques 29 900 architectes français inscrits à l’Ordre des architectes. Si le nombre d’agences, comme celles où travaille Sophie, a doublé entre la fin des années 2000 et 2018 en France, un article récent des Echos rappelle que 46 % des architectes français travaillent en individuel et que 80 % des structures employeuses ont moins de cinq personnes. Alors s’il n’y a pas une seule façon d’exercer l’architecture, Sophie vous partage dans cet épisode sa vision d’une architecture frugale, durable et à mi-chemin entre la culture française et nord-américaine. Si j’avais pu, je vous aurais partagé les 2 heures et demi de notre discussion, parce que comme toujours, une fois les micros coupés, les échanges perdurent et j’avais encore des tas de questions à poser à Sophie.  Profitez bien de ces trentes minutes passionnantes et d’immersion dans le quotidien d’une architecte.  Animation : Laura Pironnet Musique : Eric Pitzini

#28 Sophie, architecte

 Bienvenue dans le 27ème épisode du podcast Into the job, où je vous emmène à la découverte d’un nouveau quotidien de métier. J’aimerais débuter cet épisode par une question, une question que l’on s’est généralement tous demandé une fois dans sa carrière : “Est-ce que je suis utile dans mon métier ?”. Sous-entendu est-ce que tout le travail que j’effectue sert à quelque chose ou sert à quelqu’un ?  La question du sens est devenue centrale dans notre réflexion sur les métiers. On dit qu’aujourd’hui plus que jamais les jeunes générations veulent un métier dans lequel ils se sentent utiles. Les journaux, chaînes télévisés et radios en ont fait un sujet récurrent. Avant, on avait moins le choix : on reprenait le commerce familial, on faisait médecin comme ses parents ou on travaillait dans l’usine locale, la seule société à recruter dans le coin. De nos jours, nous avons le choix, un choix quasi infini, qui nous permet d’ailleurs de nous reconvertir et de changer plusieurs fois de métiers dans une vie. Alors, on se pose des questions, on se demande ce que l’on veut vraiment faire. Et la fameuse question de l’utilité, du bénéfice de notre travail, vient de plus en plus nous titiller.  Odeline travaille pour l’association Emmaüs Alternatives où elle accompagne des personnes éloignées de l’emploi comme des personnes migrantes par exemple, vers la réinsertion professionnelle. Si je devais résumer grossièrement, elle travaille dans le social. Alors, tout de suite, on se dit qu’avoir une carrière comme celle d’Odeline, c’est forcément se rendre utile et avoir un sens dans son travail. Oui mais comme toujours, ce n’est pas aussi simple qu’on le pense.  Ca veut dire quoi accompagner d’autres personnes ? Quelles promesses peut-on leur faire ?  Jusqu’où peut-on et doit-on aller ? Comment garder sa place face à des histoires de vie compliquées ? Même s’il existe ici aussi des méthodes, des outils, des savoirs-faire, il y a surtout l’humain, qui ne se passe pas toujours comme on l’avait anticipé et voulu. Être utile mais accepter aussi de ne pas pouvoir tout faire, c’est un peu ça la leçon de cet épisode. A vous qui vous posez des questions sur le sens de votre propre job, prenez ces quelques minutes pour entendre le quotidien d’un métier au coeur de l’accompagnement humain.  Animation par Laura Pironnet Musique par Eric Pitzini

#27 Odeline, chargée d'insertion professionnelle

 Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode d’Into the job, le podcast qui donne la parole aux métiers loin de notre réalité. Puis qu’il est difficile de s’imaginer ce que vivent réellement au travail les personnes qui nous entourent, je leur donne ici la parole pour plonger de l’autre côté du miroir.  La dernière fois que vous êtes allé chez le médecin pour vous faire soigner une grippe ou pour savoir ce que pouvait dire cette douleur dans le dos, vous êtes vous posé la question de savoir ce que pouvait réellement se dire votre médecin. L’homme ou la femme derrière la blouse blanche. Est-ce que sa journée ressemble à une succession de consultations comme la vôtre ? Comment arrive t il à rester optimiste avec tous les cas qu’il traite au quotidien ? Et de votre côté, faites-vous confiance à votre médecin ? Ou avez-vous déjà pensé à remettre en question la parole des professionnels de santé que vous consultez ? D’ailleurs, pourquoi accorde t’on naturellement autorité et supériorité aux médecins et autres spécialistes ? Si vous avez écouté le dernier épisode sur le métier d’astrologue, vous conviendrez qu’entre les deux, il y a fort à parier que celui de médecin remporte la palme de la crédibilité.  Sirima est médecin pneumologue, spécialisée en tabacologie et en cancer du poumon. Bam. Cela vous fait forcément un petit effet. Cela peut vous angoisser d’entendre le mot cancer. Cela peut vous interroger quand vous pensez à la pneumologie. Ou cela peut aussi vous rendre admiratif devant les connaissances que l’on peut s’imaginer derrière ce titre. Malgré nous, ce métier ne nous laisse pas indifférent. Dans cet épisode, Sirima raconte qu’elle n’aime pas tellement dire le métier qu’elle fait à des inconnus, pour toutes ces raisons. Elle n’est pas que ce métier imposant qu’elle pratique 5 jours sur 7, en dehors de ses astreintes. Sirima nous fait passer de l’autre côté du miroir, pour nous faire comprendre comment elle vit son quotidien de médecin spécialisée.

#26 Sirima, médecin pneumologue

Bienvenue dans Into the job, le podcast qui donne la parole à ceux et à celles qui ont des métiers qui nous interrogent. Et celui de Mathilde, l'invitée du jour, soulève beaucoup - beaucoup de questions Mathilde exerce un métier qui n’est parfois même pas considéré comme un métier. Lorsque qu’on lui demande ce qu’elle fait dans la vie et qu’elle répond “Astrologue”, on lui rétorque : “Non mais c’est quoi ton vrai métier ?”.  Alors c’est quoi un vrai métier ? Un métier qui a des diplômes reconnus ? Un métier qui est inscrit dans le registre de l’URSSAF lorsqu’on déclare son activité ? Un métier qui a un savoir-faire qui est reconnu par tous ? Un métier qui est réglementé ?  Pour l’anecdote, Mathilde me disait que dans les enquêtes d’insertion professionnelle qu’elle reçoit de Sciences Po, où elle a fait ses études, elle se retrouve à cocher la case “Autre” lorsqu’on lui demande d’indiquer son poste et son secteur d’activité. “Autre”... alors souvent on râle d’être rangé dans des cases, pourtant là, on aimerait juste une petite case pour pouvoir dire qu’on correspond à quelque chose.  L’astrologie, ça fascine, ça se discute, ça fait réfléchir, ça fait peur même parfois et ça rend sceptique. Ca pose trop de questions pour être rangé dans une case. Alors comme j’aime comprendre et titiller là où ça suscite le débat, j’ai interrogé Mathilde sur son activité d’astrologue. L’astrologie, elle la pratique de différentes façons : au travers de ses consultations, dans ses podcasts, dans des articles et même plus récemment dans un livre.  Alors, il semblerait que 69% des français ne croient pas à l’astrologie, selon une étude de 2020 de YouGov et Femina.fr, et pourtant, et pourtant, 89% croient que leur signe astrologique a une influence sur leur caractère. Difficile de trancher avec ce métier !

#25 Mathilde, astrologue

Bienvenue dans le 24ème épisode du podcast. Lorsque vous lancerez l'épisode, vous pourrez entendre ma mère, à qui j'ai demandé de me dire ce que lui évoquait le métier de cet épisode. Qu’est-ce que vous, vous auriez répondu si je vous avais posé la question de savoir ce que fait réellement un Product Designer ? Est-ce que si vous rencontrez pour la première fois votre nouveau voisin et qu’il vous dit qu’il est Designer Produit, vous sauriez quoi lui dire ? Et déjà, pourquoi utiliser des termes anglais pour designer ce métier ? Je dois l’avouer, ce métier pose beaucoup de questions. Premièrement, parce qu’il s’agit d’une profession relativement récente, très concentrée dans les capitales comme Paris, et qu’elle est d’abord née dans les agences, avant de s’étendre au fur et à mesure dans les entreprises. Ensuite, parce que le Designer Produit fait partie de ces métiers qui se font derrière un ordinateur. Et que, c’est le cas d’à peu près tous les métiers qui s’exercent derrière un écran : on a juste du mal à comprendre ce qu’ils font concrètement.  Alors, pour les expliquer aux autres, ceux et celles qui sont professionnels du design produit sont souvent obligés de faire des raccourcis. Evann, que j’interroge dans cet épisode, le dit lui-même : lorsqu’il explique son métier à sa famille, il dit qu’il fait des sites internet. A ceux qui sont plus familiers, il dit que son travail consiste à les rendre beaux. Bon, on est sur la bonne piste mais on est encore loin de la réalité du métier. Difficile pour les générations qui ont connu le travail sans écrans d’ordinateur, sans logiciels de création, sans l’accès au millions de ressources en instantanée, tout ce que nous connaissons aujourd’hui, sans cela difficile de concevoir ces nouveaux métiers. Difficile aussi de comprendre lorsque nous travaillons dans des secteurs complètement différents, loin du secteur du digital. En fait, avouons-le, c’est un mystère pour une grande partie de la population.  Et les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-même : malgré toute la médiatisation, et malgré les recrutements en hausse permanente, en 2017, seuls 3% des professionnels français travaillaient dans ce secteur. Ce sont les chiffres de la direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques. 3%. C’est encore très peu et ça n’aide pas à la bonne compréhension du métier. Je suis très heureuse de vous partager cet épisode, parce que je trouve qu’Evann aborde son métier avec beaucoup de simplicité. Il explique comment il travaille avec les autres métiers, que ce soit au niveau commercial, marketing ou encore avec les professionnels qui étudient les habitudes de consommation. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, le Product Designer est loin d’être un métier uniquement créatif.  Je ne vous en dit pas plus et je vous laisse découvrir avec Evann le quotidien de ceux et celles derrière les sites sur lesquels vous vous rendez tous les jours. Bonne écoute !

#24 Evann, Product designer

Vous avez souvent du mal à parler de votre métier à des inconnues, à expliquer concrètement ce que vous faites, à aller au-delà des clichés ? De l’autre côté, vous n’arrivez pas vraiment à imaginer ce que font de leurs journées certains de vos amis qui ont un job loin de votre réalité ? Into the job donne la parole à ceux et celles qui ont des métiers à clichés, des métiers atypiques, des métiers du 21ème siècle. Ici les invités vous parlent des dessous de leur métier, pour dépasser les simples banalités qu’on s’échange entre inconnus. Ils vous parlent en toute simplicité de ce qu’elles font réellement de leur journée. Pour vous permettre d’enfin comprendre ce que fait votre ami d’enfance, votre cousin germain et votre voisine de palier. 

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